Textes des lauréats du concours le Goût de la Plume

Ardeur, de Christelle Montjean

J’ai 31 ans, j’habite à Saint-Denis depuis 2 ans. Je suis enseignante en SVT dans un collège depuis 6 ans.

Pour me décrire, je dis souvent que j’aime écrire. Et il est vrai que,
depuis ma tendre enfance, je nourris l’ambition d’être écrivaine (ou archéologue). Je m’étais d’ailleurs fixé l’objectif de publier un roman avant l’âge de 16 ans. J’ai depuis eu plus d’occasion d’écrire à propos des livres des autres, parce qu’écrire sur le travail des autres est infiniment plus facile que d’écrire pour les autres en leur livrant un peu de soi.

Avant ma participation à ce concours, je n’ai même jamais eu le courage d’écrire pour moi. J’ai souvent enfermé mes idées dans ma tête, jusqu’à ce qu’elles finissent par s’évanouir. Ce qui leur a manqué pour s’échapper, c’était des occasions.

Le feu représente pour moi la passion dans sa dualité, dans l’amour et la souffrance. C’est d’ailleurs ce qui explique le titre du poème (qui est venu à la fin). L’ardeur, c’est la passion qui chauffe et qui peut brûler.

Le feu, de Saul-Alexandre Fourmont

Saul-Alexandre FOURMONT, 9 ans
Il est passionné par l’observation du vivant : incollable sur les animaux et leur milieu, les différentes espaces d’oiseaux…
Son passe-temps favori est (de très très loin !) la lecture : il dévore un tome de plus de 500 pages en un week-end.
A côté de la lecture il écrit et dessine depuis qu’il a 5 ans : il invente des bandes-dessinées, des courtes histoires, qu’il illustre lui-même avec beaucoup d’application.
 
Est-ce qu’il écrit souvent, est-ce que c’est la première fois ? Comment a-t-il trouvé son inspiration ?
C’est la première fois qu’il participe à un concours d’écriture.
Depuis qu’il sait parler nous jouons à inventer des histoires en nous imposant mutuellement des personnages ou des objets ou en prenant le relais les uns des autres dans la poursuite de l’histoire : c’était une façon de faire passer le temps des transports. Aujourd’hui il écrit souvent, sûrement un peu toutes les semaines : il invente des bandes dessinées et des courtes histoires qu’il peaufine pendant des mois, toujours inspirées par des lectures ou des documentaires (mais qu’il finit rarement !).